Se faire avorter à Jinan
Une Française s’est fait récemment avorter à Jinan. Elle m’a dit que l’opération s’était très bien passé, que les infirmières avaient été très gentilles envers elle et que pendant l’opération elle n’avait pas du tout eu mal. Comme cela avait été sa première expérience de l’avortement provoqué (j’espère qu’il n’y en aura pas la deuxième pour elle), elle ne pouvait pas comparer la qualité de l’opération dans un hôpital chinois avec celle dans un hôpital français, mais si quelqu’un me disait que les opérations de l’avortement se font mieux en Chine qu’en France, cela ne m’étonnerait pas car les gynécologues chinois ont sûrement beaucoup plus d’occasion de faire des exercices que leurs confrères français. Ici, les jeunes filles qui ne savent pas se protéger par manque d’éducation dans le domaine, les jeunes femmes mariées, contraintes de la politique de l’enfant unique, risquent toutes de se faire avorter. Les publicités de l’opération d’avortement sont partout dans la ville, dans l’autobus, dans les journaux, sur les portes des toilettes femmes à l’université... L’avortement encouragé et forcé. Voilà bien notre époque.